La Jaguar XK150

en 1957, presque 10 ans après le lancement de l'aînée de famille la 120, Jaguar dévoile la XK150 qui est une voiture radicalement différente de ses devancières.

Les lignes de la voiture sont adoucies et le pare-brise est maintenant en seul plan bombé, comme la vitre arrière du coupé.

 

 

 

Sur le plan mécanique la plus grande différence est l'introduction des freins à disque qui font leur apparition au Mans. Le moteur est toujours le 3.4 litres de 190 ch de base et 220 ch en version SE avec de gros carburateurs. Lancée d'abord en FHC et DHC, la 150 voit arriver un roadster en 1958. Signe des temps, c'est le roadster 120, délibérément sportif qui a été lancé seul en premier en 1948. Plus qu'une évolution la 150 était une voiture moderne, mais elle ne fait pas sensation comme son illustre devancière.

 

 

 

Il est à noter que les coupés et cabriolet (FHC et DHC) perdent leur garniture intérieure en loupe de noyer pour adopter une couverture du tableau de bord en cuir.

 

Avec la 150, Jaguar lance une version S avec trois carburateurs SU de 250ch. En 1958 une version encore plus puissante voit le jour avec un moteur 3.8 litres ce qui donne 265 ch en version S (à suivre très prochainement un article sur ce modèle tout particulier). Cette même configuration, moteur 3.8 litres et les trois carburateurs SU, va se retrouver dés 1961 dans la type E.

 

La XK150 resta en production jusqu'en 1961, même si très peu d'exemplaires ont été produits cette année-là, avant la présentation de la Type E en mars au salon de Genève.

 

Pendant les 13 ans de production des XK, ce sont un peu plus de 30 000 exemplaires qui sont sortis des chaînes, avec respectivement pour les XK120, 140 et 150 :  12 000, 9000 et 9000 exemplaires. L'essentiel de la production a été exporté, les Etats-Unis constituant le plus gros marché.

 

L'héritage des XK représente bien plus que ces chiffres de production. Cette gamme a établi Jaguar comme un producteur de voitures de sport qui comptait. Les succès sur les pistes européennes et surtout américaines confirmaient la légende Jaguar qui s'écrivait au Mans avec 5 victoires des Types C et D en 7 ans.

 

 

 

 

 

 

(source wikipedia)



27/09/2010
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