Conseils pour bien acheter une Jaguar Type E

Ce qu'il faut savoir...

 

Ne vous laissez pas éblouir par le sex-appeal de la belle et vérifiez aussitôt ses dessous : un caisse corrodée ou un faux-châssis tordu peuvent la rendre inutilisable. En près de cinquante ans, elle a pu subir une ou plusieurs restaurations...Souvenez-vous aussi qu'au début des années 70, ces engins démodés, négociés pour quelques milliers de francs, tombaient entre les mains impécunieuses incapables d'en assurer l'entretien. Outre l'alignement et l'état du capot (constitué de 17 éléments), vérifiez l'état des fixations des "tours Eiffel" sur le tablier et la rectitude des tubes qui les constituent. La corrosion peut se nicher sur les bas de caisses, les encadrements de portes, le bas de l'auvent, le fond du coffre et les caissons qui supportent les phares et feux. Le cabriolet est encore plus exposé car moins étanche. Vérifiez le parfait alignement des portières qui ne doivent pas forcer à l'ouverture.

Considéré comme fiable par rapport aux moteurs des GT italiennes de l'époque, le 6 cylindres XK ne dépasse pas pour autant les 150 000 kms sans réclamer une réfection totale. Pour y parvenir, ne mégotez pas sur l'entretien : vidanges avec huile de haute qualité, tension régulière des chaînes de distribution, fréquents réglages de l'allumage et de la carburation. Surveillez la pression d'huile à chaud et la température en circulation urbaine. La boîte tire court et on évitera les hauts régimes soutenus trop longtemps. Comme toutes les autos des sixties, la Jaguar n'est pas faite pour l'autoroute. Une intervention sur le pont ou les freins arrière entraîne souvent la dépose du train arrière : aïe, le portefeuille ! En règles générale, exigez toutes les factures attestant d'un entretiens régulier avant la décision finale...

 

Combien ?

 

Consolez-vous : le pièces sont facilement disponibles et beaucoup moins chères que chez Aston Martin ! la cote aussi ! Après la folies des années 90, la Type E est retombée à des valeurs plus abordables, notamment suite à l'importation massive d'autos en provenance des U.S.A. Les 3,8 l et surtout les " flat floor '' sont aujourd'hui les plus recherchées.

 

Comptez de 50 000 à 75 000 € pour un beau cabriolet de 1961 à 1964.

A l'opposé, les derniers cabriolets V12 des 70 aux lignes plus massives se négocient à partir de 25 000 € : il faut dire qu'entre-temps, la " chaussure italienne " est devenue une pantoufle !

 

Bien entendu, pour ne pas se tromper et éviter les regrets, faite confiance à un professionnel, Jacky British Auto se chargera de vous trouver la féline de Coventry idéale ! 

 

Quel look résolument moderne ! non ?

 

 

 

 

L'auteur du Blog tient à remercier Jean-Paul DECKER pour son article consacré à la Jaguar Type E paru dans le numéro 344 du magazine Autoretro juillet-août 2010.

 

 

 



23/07/2010
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